Organes: Poumon, type non à petites cellules - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 6 ans

Étude MK-3475-654 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle du pembrolizumab associé à un placebo chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, métastatique et exprimant fortement PD-L1. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le pembrolizumab est un anticorps indiqué chez les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules. L’épacadostat est un médicament avec une activité anticancéreuse potentielle qui pourrait être capable d’augmenter l’activité de différentes cellules immunitaires. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle du pembrolizumab associé à un placebo chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules exprimant fortement PD-L1. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du pembrolizumab, toutes les 3 semaines, associé à de l’épacadostat, 2 fois par jour. Le traitement sera répété jusqu’à 35 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du pembrolizumab, toutes les 3 semaines, associé avec un placebo PO, 2 fois par jour. Le traitement sera répété jusqu’à 35 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 jours après l’arrêt du traitement puis toutes les 12 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 4 ans

Étude I9L-MC-JZCA : étude de phase 1 évaluant la sécurité du LY3381916 en monothérapie ou en association avec du LY3300054 chez des patients ayant des tumeurs solides, un cancer du poumon non à petites cellules, un carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou, un carcinome urothélial ou des métastases cérébrales. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer de l’os). Le LY3381916 et le LY3300054 sont des agents d’immunothérapie qui agissent sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à améliorer la reconnaissance des cellules tumorales par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du LY3381916 en monothérapie ou associé à du LY3300054 chez des patients ayant des tumeurs solides, un cancer du poumon non à petites cellules, un carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou, un carcinome urothélial ou des métastases cérébrales. L’étude se déroulera en 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis en 2 groupes : Les patients du groupe 1A recevront du LY3381916. La dose du LY3381916 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 1B recevront du LY3381916 en association avec du LY3300054. La dose du LY3381916 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis en 4 groupes selon leur pathologie : Les patients du groupe 2A recevront du LY3381916 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients des groupes 2B, 2C et 2D recevront du LY3381916 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1 associé à du LY3300054. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 1 an maximum.

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-9LA : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab et à une chimiothérapie avec une chimiothérapie seule en première ligne de traitement chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade IV. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1. Ils sont susceptibles de réactiver le système immunitaire et pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’association des immunothérapies à une chimiothérapie pourrait être utile pour contrôler les symptômes de la maladie et la croissance de la tumeur et favoriser un effet synergique avec l’immunothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab et une chimiothérapie avec une chimiothérapie seule en première ligne de traitement chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade IV. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab toutes les 3 semaines associé à l’ipilimumab toutes les 6 semaines et à un doublet de chimiothérapie à base de sels de platine toutes les 3 semaines pendant 2 cures. Les patients ayant une histologie épidermoïde recevront du carboplatine et du paclitaxel et les patients ayant une histologie non épidermoïde recevront du carboplatine et du pémétrexed ou du cisplatine et du pémétrexed. Les patients recevront ensuite un traitement de post-induction avec du nivolumab toutes les 3 semaines et de l’ipilimumab toutes les 6 semaines jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. La durée du traitement par nivolumab et ipilimumab sera de 24 mois. Ce traitement pourra être ré-initié en cas de progression jusqu’à un an supplémentaire. Les patients du deuxième groupe recevront un doublet de chimiothérapie à base de sels de platine toutes les 3 semaines pendant 4 cures. Les patients ayant une histologie épidermoïde recevront du carboplatine et du paclitaxel et les patients ayant une histologie non épidermoïde recevront du carboplatine et du pémétrexed ou du cisplatine et du pémétrexed. Ensuite, les patients ayant une histologie non épidermoïde avec une maladie stable ou une réponse auront l’option de recevoir du pémétrexed en maintenance. Les patients seront suivis pour l’évaluation de la tumeur 6 semaines après le début du traitement puis toutes les 6 semaines pendant les 12 premiers mois, et ensuite toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie. Les patients auront des visites à 35 et 115 jours après la fin du traitement puis tous les 3 mois. Les patients ayant des antécédents de métastases cérébrales devront avoir une surveillance obligatoire par imagerie par résonance magnétique toutes les 12 semaines après le début du traitement.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CACZ885T2301 : étude de phase 3 comparant l’efficacité et la sécurité du canakinumab en adjuvant avec celle d’un placebo chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade II-IIIA ou IIIB, complètement réséqué (R0). Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le canakinumab est un anticorps qui est utilisé pour traiter des affections inflammatoires rares (la recherche porte de plus en plus à croire que l'inflammation joue un rôle dans l'apparition, la croissance et peut-être même la propagation du cancer à l'intérieur du corps). L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du canakinumab avec celle d’un placebo chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade II-IIIA ou IIIB, complètement réséqué. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du canakinumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 18 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 18 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour une évaluation radiologique 1 an et demi, 2, 3, 4 et 5 ans après la répartition aléatoire et seront revus pour le suivi toutes les 12 semaines après la fin du traitement à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CANOPY-2 : étude de phase 3, randomisée comparant l'efficacité et l'innocuité du canakinumab associé à du docétaxel par rapport à un placebo associé à du docétaxel, chez des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites cellules précédemment traité par des inhibiteurs de PD-(L)1 et par chimiothérapie à base de platine. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent. Il représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Les chimiothérapies, comme le docétaxel, sont des molécules qui se fixe à l’ADN et empêche sa réplication, ce qui conduit à la mort cellulaire des cellules cancéreuses. Le canakinumab est un anticorps qui est utilisé pour traiter des affections inflammatoires rares. La recherche porte de plus en plus à croire que l'inflammation joue un rôle dans l'apparition, la croissance et peut-être même la propagation du cancer à l'intérieur du corps. Quoique prometteurs, les résultats concernant l'effet anticancéreux de ce dernier devraient être considérés comme préliminaires. Des essais cliniques pour explorer le potentiel anticancéreux du canakinumab sont maintenant nécessaires, surtout dans le domaine du cancer du poumon. Un placebo est un médicament sans principe actif. Il n'a donc de ce fait pas effet pharmacologique dans la pathologie qu'il est censé traiter. Pour autant, il n'est pas toujours sans bénéfice sur la santé des patients, car il agit via l'effet placébo. L’objectif de cette étude est de comparer l'efficacité et l'innocuité du canakinumab associé à du docétaxel par rapport à un placebo associé à du docétaxel chez des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites cellules précédemment traité par des inhibiteurs de PD-(L)1 et par chimiothérapie à base de platine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du canakinumab associé à du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo du canakinumab associé à du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 26 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-592 : étude de phase 2 exploratoire évaluant exploratoire du nivolumab associé à de l’ipilimumab, chez des patients ayant un cancer des poumons non à petites cellules de stade 4 ou en rechute et non traité précédemment. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le nivolumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. Le CTLA4 est un puissant inhibiteur des lymphocytes T. L’ipilimumab bloque le CTLA4 et permet au lymphocytes T4 de continuer à être actives et de s’attaquer aux cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du nivolumab associé à l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer des poumons non à petites cellules de stade 4 ou en rechute et non traité précédemment. Les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines associé à de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Le traitement sera répété pendant 2 ans en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients auront la possibilité de continuer le traitement de nivolumab avec ou sans ipilimumab après une progression initiale définie selon le critère RECIST 1.1, s’ils remplissent les critères tels que définis par le protocole. Les patients seront suivis tous les 2 mois la première année puis tous les 3 mois jusqu’à 48 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
GlaxoSmithKline (GSK) MAJ Il y a 4 ans

Étude 205801 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité du GSK3359609 associé à du docétaxel par rapport à du docétaxel seul, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) en rechute ou réfractaire et ayant déjà reçu une chimiothérapie à base de sels platine et une immunothérapie telle qu’un anti-PD1/PDL1, soit en combinaison, soit en lignes distinctes. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Le GSK3359609 est un anticorps monoclonal anti-ICOS qui permet d’activer les cellules de défense de l’organisme (lymphocytes T) contre la tumeur. Le docétaxel est un traitement anticancéreux qui empêche la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du GSK3359609 associé à du docétaxel par rapport à du docétaxel seul chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 2 ans en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du GSK3359609 associé à du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 2 ans en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Après l’arrêt définitif du traitement, les patients seront suivis par contact téléphonique pour une évaluation de leur évolution toutes les 12 semaines pendant une durée maximale de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude SPRING : étude de phase 1-2 évaluant l'efficacité et la tolérance d'une trithérapie chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé et/ou métastatiqu et évaluant la capacité de la génomique et de la transcriptomique intégrées à adapter l'association de traitement aux patients. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] L'objectif de cette étude est de détreminer la tolérance et l'efficacité d'une trithérapie associant l'avelumab, l'axitinib et le palbociclib, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé et/ou métastatique et d'évaluer la capacité de la génomique et de la transcriptomique intégrées à adapter l'association de traitement aux patients. Cette étude sera divisée en 2 étapes. Dans la première étape, les patients recevront l'avelumab toutes les 2 semaines associé à l'axitinib et au palbociclib, administrés tous les jours pendant 3 semaines. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines. La dose de traitement administré sera augementée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée de traitement à administrer lors de la deuxième étape. Lors de la deuxième étape, les patients recevront l'association de traitement à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape. L'étude explorera également l'utilité clinique du système de cartographie interventionnelle simplifiée (SIMS), un nouvel outil / algorithme permettant d'apparier les patients atteints de CPNPC avec une thérapie combinée. A cette fin, une tumeur / métastase et des biopsies de tissus normaux appariés seront demandées afin d'obtenir des profils de séquençage et d'expression.

Essai ouvert aux inclusions
MedImmune LLC MAJ Il y a 5 ans

Étude D8540C00002 : étude de phase1-1b évaluant la sécurité, la pharmacocinétique et l’efficacité de MEDI7247 chez des patients ayant certaines tumeurs solides métastatiques ou de stade avancé. Les tumeurs solides sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. Elles peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. On distingue 2 types de tumeurs, les carcinomes issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes comme le cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, issus de cellules des tissus conjonctifs (cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur notamment, de sa localisation, de son type histologique, de son stade et de la présence ou non de métastases. Le MEDI7247 est un anticorps monoclonal anti-ASCT2 associé à un médicament hautement cytotoxique. L’ASCT2 est surexprimé dans de nombreuses tumeurs solides. C’est un transporteur d’acides aminés nécessaires à la croissance et à la prolifération des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la pharmacocinétique et l’efficacité de MEDI7247 chez des patients ayant certaines tumeurs solides métastatiques ou de stade avancé. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de l’étape 1, les patients recevront du MEDI7247 toutes les 3 semaines. La dose de MEDI7247 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de l’étape 2. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de l’étape 2 les patients seront répartis en 6 groupes selon leur type de cancer. Tous les patients recevront du MEDI7247 toutes les 3 semaines à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus à régulièrement pendant les 2 premières cures, puis 1 fois toutes les 3 semaines. L’évaluation de la maladie sera réalisée toutes les 6 semaines la 1re année, puis toutes les 12 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude eNERGY : étude randomisée de phase 3 comparant l’efficacité et la tolérance du nivolumab associé à l’ipilimumab à un doublet de chimiothérapie à base de carboplatine dans le traitement de première ligne chez des patients âgés ou faibles ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé. [essai en attente d'ouverture] Le cancer du poumon est le cancer le plus répandu dans le monde et la principale cause de décès lié au cancer dans les pays occidentaux. Malheureusement, au moment du diagnostic, la majorité des patients ont déjà une maladie métastatique, et un traitement palliatif systémique est le 1er choix thérapeutique. Les lignes directrices pour les patients fragiles ou les patients âgés de plus de 75 ans au moment du diagnostic recommandent une chimiothérapie avec carboplatine. L'association du nivolumab et de l’ipilimumab a montré des résultats encourageants en 1re ligne dans une étude de phase 1. L’objectif de cette étude est de comparer le taux de survie des patients traités par du nivolumab et de l’ipilimumab avec celui des patients traités par chimiothérapie à base de carboplatine chez des patients âgés ou fragiles ayant un cancer bronchique non à petites cellules avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du nivolumab, toutes les 2 semaines associé à de l’ipilimumab. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines pour un maximum de 4 cures jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du carboplatine et du pémétrexed, toutes les 3 semaines ou du carboplatine et du paclitaxel, toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété pour un maximum de 4 cures jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Un test de grossesse urinaire ou sérique, un prélèvement sanguin, un scanner ou une imagerie par résonance magnétique du thorax et du bassin et une évaluation de la qualité de vie seront réalisés toutes les 6 semaines pendant la durée de l’étude. Les patients seront revus 1 mois après l’arrêt de l’étude, puis 2 mois plus tard, puis tous les 3 mois.

Essai en attente